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Du vendredi 13 au dimanche 15 mai 2022, Principauté de Monaco
L’édition 2022 du Grand Prix de Monaco Historique présente – à quelques exceptions près – la même physionomie que les précédentes, avec une priorité donnée aux monoplaces de Formule 1 qui ont écrit les grandes pages de cette épreuve mythique, comme souhaité par le Comité d’organisation et de sélection de l’Automobile Club de Monaco. Ainsi en 2022, ce sont près de 200 voitures, réparties en 8 séries, qui vont s’affronter lors de véritables courses dans le cadre authentique et majestueux du circuit de la Principauté…
Cette
13e édition
marque avant tout l’entrée en lice d’un plateau de Formule 1 plus moderne
(Série G), avec des monoplaces qui entre 1981 et 1985 ont notamment marqué la
fin de l’iconique moteur Cosworth DFV V8 né en 1967. L’histoire retiendra que
Michele Alboreto, sur la Tyrrell 011, a remporté en 1982 et 1983 les deux
derniers Grand Prix avec le robuste moteur anglais, pourtant concurrencé
puis ensuite débordé par le moteur turbo introduit par Renault en 1977.
Cette intervalle
« 81-85 », c’est également l’époque qui voit Alain Prost remporter
les deux premières de ses 4 victoires à Monaco, et le premier de ses 4 titres
mondiaux. C’est aussi la période qui marque l’éclosion en Formule 1 et dans les
rues de la Principauté d’Ayrton Senna, impérial sous la pluie, avec sa Toleman
en 1984. Son illustre prestation va non seulement le faire connaître du grand
public mais également lui ouvrir les portes du Team Lotus-Renault, pour lequel
il remportera ses deux premiers Grands Prix en 1985.
Au-delà de compter
sur la présence de 14 monoplaces de Formule 1 qui ont toutes au moins remporté
un Grand Prix comptant pour le Championnat du Monde et plus de 120 autres –
dont 90 d’entre elles sont des 3L de 1966 à 1985 – cette édition 2022 sera
aussi et surtout l’occasion de célébrer indirectement deux anniversaires.
Les 40 ans de la disparition de Colin Chapman,
le génial concepteur des Lotus, apparaissent chronologiquement comme le premier
événement à célébrer de cette 13e édition
du Grand Prix de Monaco Historique, qui accueille plus de 35 voitures de la
marque éponyme, réparties comme suit :
- Série
A2 – 4 « type 16 »
- Série
B – 17 modèles, avec 10 « type 18», dont celle victorieuse à
Monaco avec Stirling Moss en 1961 et 2 « type 21 » ; dont
celle vainqueure en Belgique avec Innes Ireland en 1961 et enfin, cinq
« type 24 »
- Série
C – 2 « type 10 »
- Série
D – une « type 72 », modèles identiques à ceux devenus Champion
du Monde en 1970 avec Jochen Rindt et 1972 avec Emerson Fittipaldi
- Série
E – une « type 72 E », une « type 76 » et 3
« type 77 », dont celle gagnante avec Mario Andretti au GP du
Japon 1976
- Série
F – une « type 81 » puis une des fameuses « type 78 »
qui ont notamment marqué l’introduction de l’effet de sol en Formule
1, invention que toutes les équipes et toutes les catégories de monoplaces
ont ensuite adopté à l’époque
- Série
G – 2 « type 87 », la fameuse 88B à double châssis
déclarée illégale en son temps et empêchée de courir, trois
« type 91 », dont celle victorieuse aux mains d’Elio de Angelis
en Autriche 1982 et enfin, une « type 92 » qui marque
la fin de l’ère DFV chez Lotus et la toute dernière de l’ère Chapman.
2022
marque enfin les 70 ans du seul et
unique Grand Prix Automobile de Monaco disputé
hors-championnat, réservé aux voitures de la catégorie « sport » et
non aux monoplaces. Parmi les engagés de cette édition de 1952 se trouve une
seule voiture présente en période : la Frazer Nash « Le Mans réplica
Mk2 » avec laquelle Tony Crook s’est emparé cette année-là de la 3e place du Prix
de Monte-Carlo, dédié à la catégorie Sport jusqu’à 2L de cylindrée.
Dans son ensemble,
c’est un plateau d’une rareté exceptionnelle qui attend les spectateurs, avec 8
grilles de départ toutes aussi différentes les unes des autres. Pendant trois
jours, les concurrents vont ainsi partager avec le public leur passion pour la
compétition au plus haut niveau, en situation de course réelle. Avec en prime,
les bruits et les odeurs qui caractérisent leurs voitures d’antan, sur
un circuit édifié au cœur de la Principauté de Monaco – dont le tracé,
identique à 80% à celui de 1929 – est encore et toujours utilisé aujourd’hui
dans le cadre du Championnat du Monde FIA de Formule 1…
